La part de l’ombre


Ninioq (2005)

Ninioq (2005)

Ma maison (2009)

Ma maison (2009)

Comment le monde vint au monde (2011)

Comment le monde vint au monde (2011)

Les figures du conte

Les figures du conte

Scénographies, théâtre d’ombres et de marionnettes. Images réalisées pour la Compagnie par les Villages (50).
Travaux annexes sur les peuples du grand nord et sur les figures du conte populaire.
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Une collaboration suivie avec la Compagnie Par les Villages (théâtre d’ombres et de marionnettes) a permis que le dessin s’affranchisse du papier pour se retrouver inscrit à la verticale dans le champ d’une scénographie et que, le temps d’un spectacle et par la vertu de la projection d’une silhouette en théâtre d’ombres, il se structure en aplats noirs et blancs et parfois s’anime.

Les ombres dessinées ont servi de support graphiques à des histoires entretenant de près ou de loin un rapport au temps : en 2005 dans « Ninioq » (adapté de « Le jour avant le lendemain » un roman de Jorn Riel dont le titre est assez explicite à cet égard), en 2009 dans « Ma Maison » (qui évoque le temps intime d’une petite fille qui cherche à grandir) et en 2011 dans « Comment le monde vint au monde » (retraçant les histoires mythologiques du Grand Nord : de celles qui prévalaient avant que le temps ne se mémorise en Histoire). Sur ce dernier spectacle, voir une vidéo de quelques minutes minutes de répétitions -en mai 2011 à Tessy-sur-Vire (50) : https://www.youtube.com/watch?v=7eEQpwADpDo

Le sujet du Grand Nord a par ailleurs fait l’objet d’un travail associant d’une part les originaux à l’encre de chine ayant servi de matrice aux silhouettes découpées dans du polycarbonate et projetées en ombre lors du spectacle « Ninioq », et d’autre part des sculptures, assemblages d’objets naturels et, le plus souvent, manufacturés. Le titre de l’exposition « SaluuT ! », en forme de mot valise (aluu en groenlandais signifiant bonjour), suggère que deux mondes, deux cultures, deux esthétiques, deux peuples vont à la rencontre l’un de l’autre. Objets assemblés et silhouettes découpées nouent entre eux un singulier dialogue qui suscite autant de parentés que d’oppositions et rappelle que le Groenland reste une terre de contrastes (ombre et lumière, douceur et rudesse, calme et tempête, lenteur et accélération, silence et fracas, abondance et disette, disparition et apparition…). Voir sur ce même site la galerie : « Le magnétisme du Nord ».

Pour compléter ce travail, la réalisation d’une série d’images sur les figures du conte populaire a été entreprise (initialement pour illustrer le texte de la pièce de Catherine Zambon : Les Balancelles », Lansman éditeur, Carnières, Belgique, 2002).

La Compagnie Par les Villages s’étant par ailleurs investie dans les contes populaires, cette série est appelée à s’enrichir de nouvelles images évoquant les figures archétypales des contes occidentaux.


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